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soundtrack of mylife

  • Slipknot, Dream Theater, Cradle of Filth : nouvelles du métal

    Nouvel album de Slipknot - Plein la gueule et nouveaux masques

    Corey Taylor, chanteur des démoniaques Slipknot, a annoncé que le prochain album du groupe allait « en mettre plein la gueule. », ce qui n’est pas surprenant… Par contre, ce qui est inédit, c’est que les musiciens décident d’enfiler de nouveaux masques, paraît-il très différents de ceux qu’ils portent depuis leurs débuts.

    Il est comme sa musique, Corey Taylor, il ne fait pas vraiment de quartiers… Le chanteur de Slipknot vient en effet de révéler que le prochain album de son groupe allait « arracher la gueule ». « Ce disque c’est comme un chaos qui est contrôlé mais qui vous rentre dedans. » Dont acte. Cette petite merveille de délicatesse est attendue pour le 12 août prochain, sa sortie coïncidera avec un changement d’image, puisque les musiciens vont désormais porter de nouveaux masques, ils ont en effet décidé de mettre à la poubelle les vieilles guenilles sous lesquelles ils ont sué et hurlé pendant plus de dix ans. Heureusement que chez eux, changement de look ne veut pas forcément dire changement de style

    Dream Theater - progressif intensif

    Depuis le milieu des années 80, moment où ils ont mis au point leur rock metal progressif qui en jette, jusqu’à leur dernière tournée, étiquetée « Progressive Nation 2008 », les virtuoses chevelus de Dream Theater se sont assez peu reposés. Toujours prolifiques et inspirés, ils annoncent leur dixième album.

       Dernière preuve de leur activité jamais relâchée, leur prochain disque (qui sera leur dixième) devrait – déjà ! – paraître courant 2009. C’est ce que vient d’annoncer leur batteur, Mike Portnoy sur le site du groupe. Stakhanovistes du metal, les membres de Dream Theater seraient-ils les anti- Metallica ou les anti Guns N’Roses ? 

    Cradle of Filth - concept sanglant

    Le terrible groupe de death black metal symphonique Cradle of Filth fait encore dans la surenchère meurtrière.

    Ils ont des lettres les membres de Cradle of Filth. Ils viennent en effet de trouver un concept d’album qui va épater les fans de metal, black ou death, moins cultivés qu’eux. C’est en effet la vie de Gilles de Rais, gentilhomme français du 15ème siècle, proche de Jeanne d'Arc ,  devenu tueur en série, qui va alimenter les chansons meurtrières de ce brûlot noir et rouge sang prévu pour sortir en octobre prochain. On imagine que les paroles vont aussi un peu glisser vers le satanisme, puisque ce bon Gilles de Rais, en bon noble très décadent qu’il était, s’était découvert sur le tard - même si il a été pendu à l’âge de 36 ans pour sorcellerie et meurtre - disciple de Satan. Bref, Cradle of Filth a trouvé là un sujet d’histoire très intéressant et sûrement très inspirant.   

     

  • Tool, 10 000 days

    Le nouveau Tool, 10 000 days, est sorti depuis deux jours. Cela ne manquera pas de relancer les polémiques entre ceux qui trouvent ça creux et alambiqué (les antitools) et ceux qui trouvent ça profond et génial (les protools). Oui, ma phrase ne servait qu'à placer ce jeu de mots minable.
    Cela ne départagera personne mais le premier single de l'album, "Vicarious", est disponible sur le site officiel de Tool (cliquez sur Listen).
    Cela est ridicule et nourrira les griefs des antis bourrés de mauvaise foi : le quotidien gratuit Metro, infesté d'un protool, a publié hier "10 bonnes raisons d'acheter 10 000 days". Evidemment, il n'y a que des raisons drôlement fallacieuses, du genre "ils détestent Bush", "ils prennent leur temps", "le bassiste est beau gosse"... et ma préférée : "leur chanteur est fou !". Quelle belle qualité !
    Cela est un peu traître mais bon... Tout le monde a un passé. Comme le disait récemment un jeune homme aux doigts habiles : Playlist, c'est un peu les Enfants de la télé du Web. Et James Maynard a un passé musical chargé. Le genre de choses qui l'ont sûrement (et logiquement) poussé à se cacher dans l'obscurité à chacun de ses concerts. Le genre de spectre humiliant qui ballote à travers le temps de désastreuses conséquences, un peu comme si le "vous" de 1985 rencontrait celui de 2015, provoquant ainsi une déchirure du tissu même du continuum espace-temps et entraînant la destruction totale de l'univers.
    Enfin bref, voyez vous-même...

  • Mouse on Mars

    Décidément, Mouse on Mars n'est jamais où on l'attend. Ses leaders, Jan St Werner et Andi Thomas, semblent bien conscients de l'ennui (malheureusement) provoqué par la plupart des concerts d'electronica. C'est certainement une des raisons pour laquelle ils ont opté pour une formation élargie. Le duo, qui aura navigué en 13 ans entre post-rock sous influences krautrock (les EP Frosch, Bib puis l'album Vulvaland), dub electronica (Iaora Tahiti), pop (le EP Cache Cœur Naïf avec Stereolab), électronique bruitiste et expérimentale (Niun Niggung et Idiology) ou électroacoustique (Glam et Instrumentals), opte désormais pour la formule groupe.

    Accompagnés d'un chanteur en la personne de Dodo Nkishi, c'est  à quatre que nous les retrouvions l'an dernier sur le line-up de Live 04, un album en public proposant leur version d'un funk-electronica mutant et enthousiasmant. Celui-ci faisant suite aux explosions néo-disco de Radical Connector. Une mutation dans la forme, plutôt que dans le fond donc, qui se poursuit avec Varcharz, nouvel opus enfiévré et signé, c'est un signe, chez les métaleux d'Ipecac, le label hybride du touche à tout Mike Patton.


    C'est donc de nouveau à deux que nous les retrouvons aujourd'hui sur leur album le plus extrême à ce jour. De sophistiqué et purement électronique — parfois et même souvent, jusqu'à l'abstraction — le son du duo devient plus cru et plus énergique (certains diront "rock"), sans pour autant délaisser les tics de production qui sont à l'origine de leur son si particulier (saturation, accélération, saccade, mélodies "idiotes" et revendiquées comme telles). Croisement de "metal/manga" (le terme est de Jan St Werner) et d'electronica sauvage, Varcharz sent le bitume brûlé et l'huile chaude. Mouse On Mars y repousse encore une fois les limites de la composition numérique sans s'embarrasser des vieilles règles. Pour autant, Varcharz a beau être un monstre, il reste 100 fois plus audible, et surtout plus passionnant, que n'importe quelle production actuelle signée Richard D. James. A noter qu'un "medley" de Varcharz est proposé à l'écoute sur le profil myspace de Mouse On Mars.


    Mouse On Mars - Varcharz (Ipecac/Differ-ant)

  • Top musiques contemporaines - 3

    03. Jacob Kirkegaard - Labyrinthisis (Touch/La Baleine)
    L'oreille, le tympan, bref, tout l'appareil auditif ne fait pas que de receptionner les sons, il en produit comme sur spotify de tous travaux ! Sur cet album inouï, le Danois Jacob Kirkegaard enregistre les sons émis par son propre appareil auditif grâce aux progrès de la technologie et de la science en la matière. Résultat, une œuvre faite d'ultrasons, de résonances et de vibrations, véritablement unique puisque perçue différemment par chaque auditeur. 

    02. Christian Fennesz - Black Sea (Touch/La Baleine)
    Pape de l'ambient bruitiste à guitare, le musicien, producteur et compositeur autrichien Christian Fennesz revient au source de son travail sur le son en adaptant les résonances de la guitare, son instrument fétiche, à la minutie digitale des machines pour un album tout en texture, à écouter idéalement sous la couette.

    01. Zeitkratzer ensemble, Electronics 1, 2 & 3 (with Carsten Nicolai, Keiji Haino et Terre Thaemlitz)
    Relecture du Metal Machine Music de Lou Reed (avec le maître), pastiche du Pierrot Lunaire de Schönberg, adaptation des musiques populaires des Balkans et triple CD d'avant-garde électronique en compagnie de trois pointures du genre, en 2008 l'ensemble contemporain Zeitkratzer de Reinhold Friedl est partout et c'est tant mieux !

  • Top musiques contemporaines - 2

    7. Murcof - The Versailles Session (Leaf/Differ-ant)
    Les grandes eaux de Versailles mises en musique par le Mexicain Murcof, alias Fernando Corona, pape de l'electronica symphonique et éthérée, en effet c'est "les grandes eaux". Sortez les mouchoirs ! 

    6. Machinefabriek & Stephen Vitiello - Box Music (12K/Metamkine)
    Une collaboration entre deux producteurs séparés par des milliers de kilomètres, quoi de plus "contemporain". C'est vrai, mais quand le Hollandais Rutger Zuydervelt (Machinefabriek) envois par la poste une boîte pleine riz, des céréales au chocolat, des coquilles d’oeufs, de vieilles cassettes audios, des touches de pianos à l'Américain Stephen Vitiello, cela donne une œuvre émouvante et d'une poésie incroyable.

    05. Ezekiel Honig - Surfaces of a broken marching band (Anticipate/Modulor)
    Entre minimale techno ouatée et musique concrète onirique, l'Américain Ezekiel Honig prouve que les préceptes des pionniers français de la musique concrète des années 50 ne sont pas tombés dans l'oubli.

    04. Peter Rehberg - Work For GV 2004-2008 (Editions Mego/La Baleine)
    Musique électronique et art contemporain font bon ménage, c'est bien connu. Avec Work For GV 2004-2008, l'Allemand (né à Londres) Peter Rehberg le prouve une nouvelle fois en compilant sur ce CD son travail pour la chorégraphe d'avant-garde Gisèle Vienne. Un must spasmodique ! 

  • Top musiques contemporaines

    Souvent considérée comme ennuyeuse et élitiste, la musique contemporaine (au sens large) est pourtant l'indispensable laboratoire de la musique de demain, et de manière moins pompeuse, un vaste terrain de défrichage et un passionnant territoire de recherche, dont malheureusement, trop peu de personnes se font l'écho. Une lacune réparée ici. Alors, faute avouée, faute à moitié pardonnée ?

    10. Lionel Marchetti- Adèle et Hadrien (le livre des vacances) (Optical Sound)
    Œuvre discrète et magnifique hommage aux sons anecdotiques du regretté Luc Ferrari, Adèle et Hadrien (le livre des vacances) est une touchante évocation du monde secret de l'enfance et des moments d'innocence qui lui sont associés. Long live to Marchetti ! 

    9. Anne-James Chaton & Andy Moor - Le Journaliste (UnSounds/Metamkine)
    Chef-d'œuvre de spoken word hypnotique sur fond de guitare free et subtilement bruitiste de l'ex-The Ex Andy Moor, Le Journaliste est à ce jour le disque le plus abouti et le plus fascinant du poète sonore français Anne-James Chaton.

    8. Guiseppe Ielasi - Stunt (Schoolmap/Import)
    Avec Stunt premier d’une série de trois EP, l'Italien Guiseppe Ielasi, initialement un guitariste s’adonnant à la musique électroacoustique depuis 1988, signe un des mini-albums contemporains les plus attachants du répertoire électroacoustique de l'année 2008.