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chronique de Pirate Love - Black Vodoun Space Blues

pirates.JPGUn riff banal. Deux mesures. Et un hurlement. "Machine Gun / Dreams Forever" martèle le chanteur ! Le ton est donné sur "The Lonely Steets" : nö compromises! comme dirait Ian Kilmister. Plusieurs journaux scandinaves leur ont mis une bonne note dès leur premier EP sorti. Pourtant il n'y a pas de quoi fouetter un chat non plus, en tout cas à premier abord. De chouettes mélodies, de la rage, des morceaux jetés ainsi sur les bandes après une première et unique prise, zéro budget pour la prod', des textes on-ne-peut-plus-rock ("Death Trip", qui dit mieux ?), tout ça en douze titres. Au final, bon, sympa, mais il semble qu'on ait vite fait le tour. Vraiment ?

Moins bêtes que Wau Y Los Aaarghs!, plus méchants que toute l'écurie Voodoo Rhythm, Pirate Love a partagé la scène avec des Brian Jonestown Massacre, des Fuzztones ou des Black Lips. Vous l'aurez compris, ils jouent dans la même cour de récré psyché que les très respectés (en tout cas en ces lignes) Lords Of Altamont ! Et donc, tout comme ces derniers, et par simple déduction, ils gagnent sûrement à être vus en concert. Non que cet album ne soit pas bon, mais c'est plutôt le genre de combo, digne héritier du MC5, qui est fait pour la scène. Et c'est précisément après ledit concert, après que ces douze titres punk-psychés de ce brûlant Black Vodoun Space Blues se soient écrasés sur vos pauvres tympans, lorsque tout le monde se précipitera sur les T-Shirts, albums, vinyles et autres goodies que vous serez content de déjà avoir le vôtre.

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