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Mahala Raï Banda

rai.JPGPlus d'une décénie après le Taraf de Haïdouks ,  Stéphane Karo et Michel Winter remettent ça avec ce nouveau groupe, le Mahala Raï Banda.

On est passé de la campagne à la ville (le nom du groupe fait d'ailleurs référence au ghetto tzigane de la périphérie de Bucarest, le Mahala), et aux cordes originelles se sont ajoutés des cuivres. Ce groupe est en fait né de la rencontre, à Bucarest, du violoniste Aurel Ionita originaire de Clejani comme le Taraf de Haïdouks, et d'une section de cuivres issue des fanfares militaires moldaves.

La musique du groupe mêle ainsi habilement les deux principales branches de la musique tzigane : les cordes virtuoses des tarafs et les cuivres endiablés des fanfares. Cela donne une musique qui se déroule sur un tempo très élevé, propice à la fête et à la bonne humeur, mais avec toujours cette pointe de tendre mélancolie douce-amère liée au timbre particulier des chanteurs tziganes. Par ailleurs, le disque bénéficie du mixage et de la production de Shantel, dj francfortois d'origine moldave qui s'est fait connaître dans la capitale financière allemande en organisant les soirées Bucovina Club, rencontre des boucles électroniques et des mélodies est-européennes (à ne pas manquer pour qui séjourne à Francfort !).

Au final, le disque ressemble à une succession de tubes tous plus entraînants les uns que les autres dont un imparable "Iest Sexy" qu'on ne peut s'empêcher de reprendre à tue-tête.

Mahala Raï Banda, Crammed Discs, 2004

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